vendredi 1 février 2013

Politique Joël Poté (Président intérimaire du Cojep) : “Président, libérez votre fils Blé Goudé”

 
Reconciliation
Est- il encore besoin de rappeler à Joël Poté et consorts, que c’est Blé Goudé qui les avait armés pour tuer nos concitoyens qui avaient pour seul crime d’avoir de noms à consonances Dioulas ou Baoulés?..

Faut-il  rappeler son rôle dans le recrutement des mercenaires libériens et Angolais qu’il avait basés à Yopougon, sa zone de prédilection pour mener des actions meurtrières contre de paisibles concitoyens?..

En vertu de quel droit venez- vous demander au Gouvernement la libération de cet assassin avéré?, le Gouvernement remplace- t- il maintenant la Justice dans ce pays?..

M. Joël Poté, vous continuez encore à dormir, et nous vous invitons, avec insistance, de vous réveiller de votre sommeil de mort, et de prendre conscience que nous sommes dans la Nouvelle CI, où il y a l’indépendance de la Justice, et que l’exécutif n’a rien n’avoir avec le pouvoir judiciaire. 

D’ailleurs, dans ce pays, quel est celui du Gouvernement, ou du Président de la  République, qui va prendre le risque et la responsabilité de libérer Blé Goudé ? Dans l’hypothèse absurde ou cela adviendrait, je pense qu’il vous faudra lui construire un Bunker, car, les parents de ses victimes l’attendent. 

Aussi paradoxal que cela soit, nous pensons que c’est dans son intérêt qu’il soit en prison ; et après que notre justice aura finit avec lui, elle doit le remettre à la disposition de la CPI pour répondre devant la communauté internationale de ses actes ignobles dans notre pays. Donc ne demandez pas l’impossible à notre Gouvernement, ses membres ont beaucoup mieux à faire.

Conditionner la réconciliation avec la libération des assassins n’a pas droit de cité ici. Et d’ailleurs, ceux- là même qui posent ce préalable devraient être aussi suivis de près, de très près... Toutes celles ou tous ceux qui ont participé au drame dans notre pays, doivent rester en prison, et répondre devant notre juridiction, et pourquoi pas devant la juridiction de la communauté internationale ensuite. 


1 commentaire:

  1. Je me demande avec quel regard et quel conscience ceux qui souhaite une libération d'un tirant le font ? Oh l'Afrique c'est bien vraie que nous sommes des barbares ! On veut défendre le diable ? Ce garçon doit écoper de la réclusion et du travaux forcé en Afghanistan !

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