vendredi 5 octobre 2012

Société Foncier rural et urbain/Hamed Bakayoko: “Le gouvernement attend vos propositions’’

Attaques
Dans notre pays, il n’existe pas de problèmes fonciers ruraux et urbains, mais de faux problèmes de ce genre créés par des politiques, juste pour accomplir leurs sales besognes de divisions des paisibles citoyens. 

En 1969/70, le Président  FHB décida de doter notre pays des capacités de productions énergétiques. Cela donne la création des Stés d’état AVB (Aménagement de la Vallée du Badama) et l’ARSO (l’Aménagement de la Région du Sud-ouest). La première, pour la construction du Barrage de Kossou, la seconde pour s’occuper des populations déplacées du fait de la construction  de ce Barrage de Kossou, dont les retenues d’eaux devaient engloutir leurs villages.

Nul  n’ignore dans ce pays, que nos  ancêtres avaient leurs terres, avant  que le pays n’accède à sa souveraineté  nationale le 07 Aout 1960. Donc celui ou celle qui était en quête d’une portion de terre, se rendait chez le propriétaire de cette parcelle, et sollicitait, avec à la main pour chacun, une bouteille de Gin, et pour d’autres, de bouteille des vins Kiravi, et d’autres des noix de colas et des poulets ;selon les régions de notre pays. Après les années 1960 et 1965, nos planteurs qui avaient les moyens, partaient dans le pays des hommes intègres pour chercher de la main d’œuvre. 

Ces braves gens, une fois établis et adoptés dans le village, seront intégrés, à part entière, dans la famille de l’employeur. Donc, il demande et obtient sa part de terre pour faire sa propre plantation. Cette catégorie de personnes doit clairement être distinguée de ceux qui viendront après eux. Ces derniers, eux aussi, leurs donneront les portions de terres de leurs bienfaiteurs d’hier, que nous appelons les fonciers ruraux ici ; sources de certains de ces problèmes dits fonciers ruraux. 

Dans le cadre des déplacés du Lac de Kossou et réinstallés dans les forêts autrefois dites forêts classées, et déclassées par le Gouvernement à cette fin de la réinstallation d’une partie de nos compatriotes qui ont tout perdu pour faire le sacrifice national. Donc ces gens, ne devraient pas souffrir d’un quelconque problème de Foncier Rural, du fait de leurs installations avec une reconnaissance juridique de fait. Il s’agit des gens installés dans les forêts classées de la Marahoué (Bouaflé) appelé TOS I et II, et celles de San Pedro. 

Comment peut-il avoir des problèmes fonciers ruraux pour ces gens qui ont été régulièrement déplacés dans le cadre d’un programme national de développement de notre pays?, nous pensons que le débat ne se trouve pas là, si ce n’est la mauvaise foi des politiciens retors qui ont voulu créé  cette ambiguïté, en disant à leurs parents que tous ceux qui sont installés dans leurs forets, sur la terre de leurs  ancêtres, que toutes les plantations redeviendront leurs propriétés, une fois qu’ils accéderont au pouvoir. 

C’est cela la vérité, et c’est là réside le faux problème foncier rural. Il ne devrait vraiment pas y avoir de problèmes fonciers urbains non plus, car depuis l’accession de notre pays à sa souveraineté nationale, le Président FHB a doté notre pays des services compétents pour la délivrance des permis de construire. Ministère de l’urbanisme et de l’habitat qui a eu à sa tête des hommes de métier de l’urbanisation et d’architecture, dont je nous pouvons  tous  citer  ici, si ce n’est  le plus bouillant Alexis Goli Kouassi, Architecte et Urbanisme de formation.

Personne ne peut construire une maison dans aucun quartier, sur une parcelle sans aucun permis de construire, attestant de la propriété. Dans ce cas, où se trouve le problème du foncier urbain?...Toutefois, nous reconnaissons que l’état a commis une grave erreur depuis notre accession à la souveraineté nationale dans ce cas de foncier urbain ou rural. C’est le fait de ne pas avoir une clause dans notre loi sur l’acquisition des terres dans ce pays ,qui garantit à l’ivoirien, son droit inaliénable à la protection de sa terre .

Le Président FHB lui-même ne disait-il pas, la terre appartient à celui qui la met en valeur?... la dérive en la matière est bien partie de cette déclaration, malheureusement. L’une des conséquences est que les Ivoiriens, dans leur propre pays, deviennent étrangers, car toute personne qui a plus de moyens, et qui met en valeur la terre des ancêtres de son bienfaiteur ; en devient de facto propriétaire de cette terre, rien que par le fait des moyens dont elle dispose. 

Pour corriger ces dérives malheureuses, nous suggérons au Gouvernement du Président, le Dr Alassane D. Ouattara, d’avoir le courage de réviser  notre code foncier, en protégeant beaucoup plus les Ivoiriens, qui n’ont autres terres que celles qui leur a été donnée par le Seigneur. Tous ceux qu’ils ont reçus et qui vivent chez eux en toute intelligence, doivent accéder au foncier,  conformément au droit, comme cela se fait dans d’autres pays. 

Tous ceux qui ont bénéficié des largesses de leurs hôtes et qui ont fait venir leurs compatriotes ou parents pour venir envahir nos forêts classées- qu’ils ont déclassés volontairement-, doivent être délogés, et toutes leurs plantations saisies par le l’état de CI ; et qui devraient être gérées par des groupements des jeunes planteurs que l’Etat mettra en place, par une politique de renouvellement des planteurs pour le 3ème millénaire. Pour nous, c’est la seule façon de remédier à jamais à ces fameux problèmes fonciers,  ruraux et urbains, qui divisent notre société malheureusement. 

1 commentaire:

  1. On n'a pas besoin d'être du foncier pour comprendre l'histoire et trancher la question aussi simplement que le blogueur le propose.

    Il y a des gens qui sont juste nés pour semer et entretenir les acte de révoltes et de divisions capables de générer des tensions.
    Nous appelons le Président Ouattara à la vigilance.

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