Dans notre pays, il n’existe pas de problèmes fonciers ruraux et urbains, mais
de faux problèmes de ce genre créés par des politiques, juste pour accomplir
leurs sales besognes de divisions des paisibles citoyens.
En 1969/70, le Président FHB décida
de doter notre pays des capacités de productions énergétiques. Cela donne la
création des Stés d’état AVB (Aménagement de la Vallée du Badama) et l’ARSO (l’Aménagement
de la Région du Sud-ouest). La première, pour la construction du Barrage de
Kossou, la seconde pour s’occuper des populations déplacées du fait de la
construction de ce Barrage de Kossou,
dont les retenues d’eaux devaient engloutir leurs villages.
Nul n’ignore dans ce pays, que nos ancêtres avaient leurs terres, avant que le pays n’accède à sa souveraineté nationale le 07 Aout 1960. Donc celui ou celle
qui était en quête d’une portion de terre, se rendait chez le propriétaire de
cette parcelle, et sollicitait, avec à la main pour chacun, une bouteille de Gin,
et pour d’autres, de bouteille des vins Kiravi, et d’autres des noix de colas
et des poulets ;selon les régions de notre pays. Après les années 1960 et
1965, nos planteurs qui avaient les moyens, partaient dans le pays des hommes intègres
pour chercher de la main d’œuvre.
Ces braves gens, une fois établis et adoptés dans le village, seront
intégrés, à part entière, dans la famille de l’employeur. Donc, il demande et
obtient sa part de terre pour faire sa propre plantation. Cette catégorie de
personnes doit clairement être distinguée de ceux qui viendront après eux. Ces
derniers, eux aussi, leurs donneront les portions de terres de leurs
bienfaiteurs d’hier, que nous appelons les fonciers ruraux ici ; sources
de certains de ces problèmes dits fonciers ruraux.
Dans le cadre des déplacés du Lac de Kossou et réinstallés dans les forêts
autrefois dites forêts classées, et déclassées par le Gouvernement à cette fin
de la réinstallation d’une partie de nos compatriotes qui ont tout perdu pour
faire le sacrifice national. Donc ces gens, ne devraient pas souffrir d’un
quelconque problème de Foncier Rural, du fait de leurs installations avec une
reconnaissance juridique de fait. Il s’agit des gens installés dans les forêts
classées de la Marahoué (Bouaflé) appelé TOS I et II, et celles de San Pedro.
Comment peut-il avoir des problèmes fonciers ruraux pour ces gens qui ont
été régulièrement déplacés dans le cadre d’un programme national de
développement de notre pays?, nous pensons que le débat ne se trouve pas là, si
ce n’est la mauvaise foi des politiciens retors qui ont voulu créé cette ambiguïté, en disant à leurs parents que
tous ceux qui sont installés dans leurs forets, sur la terre de leurs ancêtres, que toutes les plantations redeviendront
leurs propriétés, une fois qu’ils accéderont au pouvoir.
C’est cela la vérité, et c’est là réside le faux problème foncier rural. Il
ne devrait vraiment pas y avoir de problèmes fonciers urbains non plus, car
depuis l’accession de notre pays à sa souveraineté nationale, le Président FHB a
doté notre pays des services compétents pour la délivrance des permis de
construire. Ministère de l’urbanisme et de l’habitat qui a eu à sa tête des
hommes de métier de l’urbanisation et d’architecture, dont je nous pouvons tous citer ici,
si ce n’est le plus bouillant Alexis
Goli Kouassi, Architecte et Urbanisme de formation.
Personne ne peut construire une maison dans aucun quartier, sur une
parcelle sans aucun permis de construire, attestant de la propriété. Dans ce
cas, où se trouve le problème du foncier urbain?...Toutefois, nous
reconnaissons que l’état a commis une grave erreur depuis notre accession à la
souveraineté nationale dans ce cas de foncier urbain ou rural. C’est le fait de
ne pas avoir une clause dans notre loi sur l’acquisition des terres dans ce
pays ,qui garantit à l’ivoirien, son droit inaliénable à la protection de sa
terre .
Le Président FHB lui-même ne disait-il pas, la terre appartient à celui qui
la met en valeur?... la dérive en la matière est bien partie de cette
déclaration, malheureusement. L’une des conséquences est que les Ivoiriens,
dans leur propre pays, deviennent étrangers, car toute personne qui a plus de
moyens, et qui met en valeur la terre des ancêtres de son bienfaiteur ; en
devient de facto propriétaire de
cette terre, rien que par le fait des moyens dont elle dispose.
Pour corriger ces dérives malheureuses, nous suggérons au Gouvernement du
Président, le Dr Alassane D. Ouattara, d’avoir le courage de réviser notre code foncier, en protégeant beaucoup
plus les Ivoiriens, qui n’ont autres terres que celles qui leur a été donnée
par le Seigneur. Tous ceux qu’ils ont reçus et qui vivent chez eux en toute
intelligence, doivent accéder au foncier, conformément au droit, comme cela se fait dans
d’autres pays.
Tous ceux qui ont bénéficié des largesses de leurs hôtes et qui ont fait
venir leurs compatriotes ou parents pour venir envahir nos forêts classées-
qu’ils ont déclassés volontairement-, doivent être délogés, et toutes leurs plantations
saisies par le l’état de CI ; et qui devraient être gérées par des
groupements des jeunes planteurs que l’Etat mettra en place, par une politique
de renouvellement des planteurs pour le 3ème millénaire. Pour nous,
c’est la seule façon de remédier à jamais à ces fameux problèmes fonciers, ruraux et urbains, qui divisent notre société
malheureusement.
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On n'a pas besoin d'être du foncier pour comprendre l'histoire et trancher la question aussi simplement que le blogueur le propose.
RépondreSupprimerIl y a des gens qui sont juste nés pour semer et entretenir les acte de révoltes et de divisions capables de générer des tensions.
Nous appelons le Président Ouattara à la vigilance.