La libération sous caution
de l’argentier des assassins des
Ivoiriens par le tribunal Ghanéen ne nous surprend guère, vu les liens très
forts qui unissent des dirigeants de ce pays avec les refondateurs. En
revanche, ce sont les motifs évoqués, pour cette libération, qui nous laissent
quelque peu pantois ; la non
production par le Gouvernement ivoirien, de la traduction, en anglais, des
preuves de son inculpation.
Pour répondre à la question du
journaliste M. Etienne Atta, de savoir si c’est le fait de la légèreté du
Gouvernement de CI, nous disons assurément
pas, et ou une provocation des autorités de ce pays, nous pouvons dire que cela
est possible. Mais, il faut rester
prudent, et observer l’évolution des choses.
On peut s’étonner que dans ce
pays, le Ministère des affaires étrangères ne puisse mettre à la disposition de
la justice, ou même au sein du Parquet des juristes rompus à la langue de Molière
pour faire une traduction des preuves de braquage de l’Agence de la Banque Centrale des Etats de
l’Afrique de l’Ouest par Koné Katina et ses compères, ainsi que le braquage des
Banques Commerciales dans notre pays.
Aujourd’hui, sur le plan
international, le Ghana fait figure, en Afrique, d’un pays à la pointe de la
Démocratie, et nous n’avons nul doute, en cela ; pour nous, nous
continuons à faire confiance à la justice ghanéenne qui fera triompher le
droit, rien que le droit, au détriment de toutes ces intrigues politiques.
Désormais, tous les Africains
démocrates devront comprendre qu’’il est temps de mettre fin à l’impunité de
tous ces politiques qui ont conduit tout un pays au fond du gouffre. Si nous
continuons de privilégier les comportements de ce genre, comme dans le cas Koné
Katina, nous mettrions notre continent
en danger, et plus particulièrement notre Sous-région qui est sous la menace permanente des hommes sans foi ni
loi.
Les refondateurs peuvent,
provisoirement, crier victoire pour la
mise en liberté de leur camarade Koné Katina, sous prétexte que ce n’est pas en mettant les gens en prison
que la réconciliation pourra se faire. Nous leur rétorquons, ici haut et fort,
s’il est avéré qu’ils ont tué nos concitoyens avec leurs mercenaires, ils
doivent revoir leur compréhension de la situation. La justice fera son œuvre et
les tueries, qui continuent malheureusement encore, ne resteront pas impunies; c’est
une étape obligée, pour la
réconciliation dans ce pays.
Que ces refondateurs aillent
prendre toutes les armes de destructions massives comme ils savent le faire,
ils ne pourront absolument rien contre le pouvoir Ouattara dans ce pays. Durant
10 ans ces refondateurs ont été incapables de réaliser ce qu’a fait le
Président Ouattara, en peu de temps, pour la construction de notre pays, et
dans le sillage de ses prédécesseurs, pour le bien- être de notre population. Nous vous attendons au soir
du 28 Novembre 2015 pour savoir si oui ou non, le Président, le Dr Alassane D.
Ouattara a été un problème, ou une chance pour la CI.
Les démocrates ghanéens savent
pertinemment que cette mise en liberté, sous caution, représente un danger,
tant au niveau intérieur, pour leur pays, qu’au niveau international. Et à ce
niveau, nous sommes persuadés que leurs intérêts vont dans le même sens que
ceux du peuple ivoirien.
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RépondreSupprimerMonsieur Guillaume Tivoli, j’apprécie votre analyse sur la libération sous caution de Monsieur Koné Katian par les instances juridiques Ghanéennes,même si la raison évoquée ne convint personne,à savoir:la non- production de la traduction en anglais des preuves de son inculpation par le Gouvernement Ivoirien.Quoique le Ghana soit reconnu comme un exemple de progrès dans tous les secteurs en Afrique,le Ghana ne peut pas faire avaler cette raison rocambolesque aux Ivoiriens ni aux autres Africains.Car toutes les instances juridiques des pays africains, même les plus éloignées des capitales et des régions sont dotées des traducteurs, si pas d’interprètes. Vu que des langues vernaculaires et véhiculaires sont légions,les traducteurs des langues internationales y sont aussi omniprésents.La justice ghanéenne pouvait évoquer une autre raison plus crédible ou simplement demander au Gouvernement Ivoirien de produire justement la traduction en anglais des preuves de l’inculpation de Monsieur Koné Katinan avant de le libérer,s’il n’avait pas confiance aux traducteurs locaux, chose qui n’a été pas faite d’après ce que j’ai lu. Pourquoi la justice ghanéenne avait-elle arrêtée Monsieur Koné, vu que dès le départ elle n’avait pas des preuves traduites en anglais produit par le Gouvernement Ivoirien?Pour quel motif ce dernier peut-il poursuivre un de ses citoyens dans un autre pays, s’il n’était pas impliqué dans des actions malveillantes et graves qui auraient laissées lésés son pays et son peuple ? Combien d’Ivoiriens, il y a-t-il à travers le Ghana qui circulent sans être interpellés ni être arrêtés?Nombreux. Combien il y a –t-il en Côte d’Ivoire qui circulent librement dans leur pays ou en détention en attendant de prouver leur innocence?Nombreux.Pourquoi Monsieur Koné serait poursuivi s’il est innocent ? Selon moi, le problème ne se trouve pas dans la raison évoquée, mais plutôt dans le fond de la raison.On ne peut pas l’imaginer, on l’ignore tout simplement.Il n’y a que la justice ghanéenne qui le détient. Mais j’ôte l’idée d’un quelconque complot.Pour quel intérêt?C’est la justice ghanéenne qui est responsable de sa libération pas le Gouvernement Ghanéen, à ce que je sache. Seulement,nous ne pouvons que constater amèrement une légèreté dans la justice ghanéenne,ce qui nous étonne.Comme vous le dites,les pays africains ne doivent pas soutenir et laisser en liberté des gens qui ont mis leur pays à genoux et la vie de leurs concitoyens en danger.La paix de toute l’Afrique repose sur les épaules de la justice de tous les pays africains. A elle de restaurer la justice juste, la solidarité, l’unité, qui à leur tour engendrent la paix, si nous souhaitons tous que l’Afrique la retrouve et qu’elle aille de l’avant. Une thérapeute française nommée Christine Gonzalez ne dit –elle pas:«Le pouvoir que vous donnez au regard des autres est votre propre prison».Les amis de Koné peuvent donc crier victoire suite à sa libération mais quand on porte le syndrome ou les gênes de la destruction et des vilénies, on fabrique soi même sa croix, on la porte et on se crucifie. Le futur nous le démontrera ! Quand au Docteur Alassane Ouattara, le nouveau Président de la CI, je pense comme vous, qu’il soit une chance pour la Côte d’Ivoire et aussi un des médiateurs de la sous-région et pourquoi pas de l’Afrique.Sûrement, qu’il ne détient pas un bâton magique pour faire changer mystérieusement les choses en C.I, mais à travers le travail , la discipline du peuple, le changement des mentalités, il changera l’image de son pays, qui était pourtant bien parti mais qui s’est retrouvé dans un gouffre à cause des personnes dépourvus de patriotisme comme Koné et sa clique.Le Rwanda est un exemple à suivre.Il a connu pire mais il s’en sort majestueusement, grâce à la détermination de son Président Paul Kagame un extraordinaire leadership et aussi grâce au soutien,à la discipline et au travail de son peuple.L’Afrique a besoin des dirigeants crédibles de leur calibre et de leur charisme, pour sortir leur pays du gouffre imposé et de regagner leur dignité.
RépondreSupprimerChantal Safi